Jour J = faux départ !

  • Le 24/07/2016

Me voici revenue à la maison ! une journée incroyable... Le train partant à 19 h 00 je pars de chez moi à 16 h 00 (vous pensez bien que vu mon entraînement et ma connaissance des rues de Paris j'ai pris de l'avance).
Et hop, dans un virage je perds une des roues du chariot qui était attaché à mon vélo derrière dans lequel se trouvait la tente. Spontanément un monsieur, puis deux m'aident à réparer la roue mais ont des doutes. Je repars ! Et quelques rues plus loins, badaboum... la roue se fait la malle. Un monsieur vient vers moi, m'aide à réparer et me dit "Juste avant je vous ai prise en photo. Vous ne l'avez pas remarqué ?" J'étonne donc avec mon acoutrement ? Docteur Bobo sur le porte bagage. Ou...

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j'avais l'air perdue ? Merci à ce gentil Frédéric qui a proposé de m'emmener à la Gare Montparnasse en vélo en me guidant. Et boum, la roue rend l'âme ! Frédéric m'aide autant que faire ce peut mais il faut bien se rendre à l'évidence, plus de roue. Me voici dans Paris, deux roues dans les mains, le chariot installé sur la selle et moi poussant le tout jusqu'à ce que je puisse avoir un taxi.Là le taximan a du mal à installer le vélo dans son coffre. Arrive un imposant monsieur qui soulève le vélo (les vélos à assistance électrique sont lourds) comme si c'était un morceau de bois mort. Une fois terminé, me voyant probablement déçue de cette mésaventure et d'avoir dû reporter mon départ, il me fait un gros bisou. Et hop ! mon pantalon de jogging tombe au sol ! Incroyable la rapidité des réflexes. Je remonte mon pantalon à toute vitesse et je hurle :  j'ai déjà perdu au moins deux kilos... Et me voici partie dans un fou-rire avec le chauffeur de taxi comme je n'en n'ai pas eu depuis bien longtemps. Moi, pantalon tombé à mes pieds sur le boulevard Sébastopol !


Me voici rentrée, à la grande surprise du voisinage. Je repards donc demain matin. J'ai imprimé le parcours et j'ai tout installé sur le vélo et mon dos, sans chariot. Ca promet !

Voici donc ce que je ne pensais pas vivre. Quel faux départ ! Je suis mise à rude épreuve. Pour voir si je suis déterminée que cela ? Eh bien oui ! Demain ça repart !

En attendant belle nuit !